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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 18:20

Les plans d’austérité successifs imposés par l’Union européenne et le FMI ont plongé la Grèce dans la crise. Et voilà que les mêmes décideurs leur imposent une baisse drastique des salaires, une hausse hallucinante de la TVA, des coupes dans les pensions de retraite, la suppression de 15000 emplois publics, la diminution de la sécurité sociale et de nouvelles privatisations. Les travailleurs et citoyens grecs, victimes des dogmes européens sont arrivés à la limite de ce qu’ils peuvent accepter en termes de restrictions. C’est bien la preuve qu’en se soumettant toujours davantage au diktat des marchés financiers, avec la bénédiction des agences de notation, on ne traite pas le malade, on le tue. Rien d’étonnant alors que le peuple grec entre en résistance. Et le premier ministre Lucas Papademos est mal placé pour lui donner des leçons de démocratie. Lui, technocrate de la Banque centrale européenne, qui a été nommé à la suite d’un coup de force d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy dans les coulisses du G20 de Cannes, n’a précisément aucune légitimité démocratique. A ce propos, dans le contexte d’une mise en place de la récession dans la zone euro, soyons attentifs à ce message d’un observateur d’Athènes lorsqu’il dit : «La Grèce est le laboratoire où l’on teste la résistance des peuples. Après nous ce sera le tour des autres pays d’Europe».

On ne peut pas accepter que la souveraineté de la Grèce soit niée et qu’elle soit soumise à la «discipline budgétaire» et à «la surveillance» tandis que les marchés financiers et les banques la spolient avec des taux d’intérêt usuraires. En solidarité avec le peuple grec et unis à tous les autres peuples d’Europe, exigeons que la Banque centrale européenne prenne en charge la dette grecque et avance à ce pays directement les 130 milliards dont il a besoin, au même taux qu’elle le fait pour les banques privées, c'est-à-dire à 1%. Ne pas le faire serait un crime !

Auguste BECHLER

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 18:14

L’inspection Académique a dévoilé son projet néfaste de refonte de la carte scolaire à la suite des 14 000 nouvelles suppressions d’emplois programmées en 2012 par la droite au gouvernement.

Dans les écoles du Haut-Rhin cela se traduit par :

  • 108 postes d’enseignants pour 248 élèves en moins à la rentrée 2012. C'est-à-dire un enseignant supprimé pour deux élèves en moins.
  • 102 fermetures de classes
  • La destruction de 55 Rased et 9 postes d’animateurs de soutien dont 8 à Mulhouse.

Ces projets sont particulièrement inquiétants, notamment à Mulhouse, aussi bien pour l’école primaire que pour le premier et le second degré.

Ces décisions, ajoutées à celles des années précédentes sont catastrophiques pour l’avenir de l’Education Nationale et celui de nos enfants. Comment assurer le suivi personnalisé dans ces conditions ?

A Mulhouse, où bon nombre d’établissements sont situés dans des Zones d’Education Prioritaire avec un accroissement des inégalités scolaires, il faut au contraire créer de meilleurs conditions d’enseignement et de réussite pour tous les élèves.

Par le rassemblement le plus large possible, nous pouvons mettre ce projet en échec avec les enseignants, les parents d’élèves, qui ont des inquiétudes légitimes.

Le PCF 68, membre du Front de Gauche, exige l’annulation de toutes les fermetures et de toute les suppressions de postes, car dépenser pour l’école, c’est investir dans l’avenir.

Mulhouse le 14 février 2012

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 19:57
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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 19:29
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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 19:34

Reçue à l’Elysée en grande pompe, la chancelière allemande Angela Merkel, accompagnée de neuf de ses ministres, a ostensiblement déclaré «Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans, car nous appartenons à des partis amis». Celui qui attendait cet adoubement de son homologue allemande depuis des mois, ne s’est pas prié pour en rajouter, vantant «cette amitié et cette confiance». On comprend mieux l’obsession allemande du locataire de l’Elysée qui a fait référence quinze fois au «modèle» d’outre-Rhin dans son entretien télévisé du 29 janvier. Ca nous a valu un remake de la prestation télévisée avec Barak Obama en novembre dernier.

Plus fort encore, on nous annonce que la championne de l’austérité viendra soutenir le candidat Sarkozy lors d’un de ses meetings au printemps. Ce serait une première dans l’histoire de la Vè République.

Tout ça n’est pas gratuit. Avec Sarkozy à l’Elysée, Angela Merkel sait qu’elle dispose d’un soldat docile pour l’aider à imposer son pacte budgétaire. Il s’agit bien de nous intimider, pour asséner que, face à la crise, il n’y aurait pas d’autre voie possible que celle de sacrifices toujours plus importants imposés aux mêmes : TVA sociale, mise sous tutelle des budgets nationaux, casse définitive de la protection sociale, destruction du droit des salariés, flexibilité tous azimuts… Dans la foulée de leur rencontre le duo «austéritaire» a sommé la Grèce de «respecter scrupuleusement et au plus vite» les exigences de la troïka, composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international. Lesquels exigent notamment de la part d’Athènes une baisse des salaires de 25% dans le secteur public ainsi que la réduction du salaire minimum.

Comme on le voit, pour la chancelière allemande, la priorité n’est pas de taxer les transactions financières pour freiner les placements spéculatifs, pour elle l’urgence consiste à mettre la pression sur le peuple grec.

L’Elysée misait beaucoup sur ce coup de pouce électoral. Reste à voir si la stratégie de mettre ses pas dans ceux d’Angela Merkel ne sera pas à double tranchant pour Nicolas Sarkozy.

Décidément, les salariés européens n’ont d’autre choix que de siffler la fin des orgies financières.

Auguste Bechler

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 21:55
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 20:34

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Les caisses d'allocations familiales du Haut-Rhin (Colmar et Mulhouse) fermées pour deux semaines afin de résorber les 15.000 dossiers en instance. On croit cauchemarder mais c'est la triste réalité sous Sarkozy... Et ne votez pas pour autant pour Marine Le Pen, ça serait pire !

Y. Lourdel

A lire sur le site de l'Alsace

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 19:19
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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 19:45

Enfin on y vient tout doucement, et j’adhère totalement à l’article d’Auguste paru le mardi 31 janvier.

Non pas que le parrainage des maires de la M2A me préoccupe, je n’ai sur ce plan aucune illusion. Mais la remise en cause de l’élection du Président de la République au suffrage universel me semble devoir être une priorité.

Cette disposition de la constitution de 1958 est un véritable piège introduit par De Gaulle pour asseoir le pouvoir présidentiel et qui nous pourrit depuis la vie politique. Pour parfaire le tout, un petit malin nommé Lionel a trouvé le moyen de la renforcer en décrétant que les élections législatives auraient lieu tous les cinq ans après les présidentielles.

L’affaire avait été présentée à l’époque comme un remède à l’instabilité gouvernementale de la quatrième république. On constate maintenant ce qu’il en est sous Sarkozy : pas moins d’une dizaine de compositions du gouvernement en cinq ans.

En réalité, le fond de la question est bien celui de la démocratie. C’est aux élus du peuple, députés et sénateurs, qu’il appartient de désigner le Président de la République, et d’exercer ainsi le pouvoir. J’ai personnellement encore connue l’élection de René Coty, et l’Assemblée nationale avait son mot à dire sur la conduite de la politique du pays. Aujourd’hui la contestation gagne même les rangs de la majorité UMP au sein de laquelle certains rechignent, il est vrai non sans quelques arrières pensées électoralistes.

Pour revenir sur l’élection présidentielle au suffrage universel, nul besoin d’une sixième république comme le clament certains. Il suffirait d’une majorité au Congrès (Assemblée nationale et Sénat réunis) pour amender la constitution.

Yves Lourdel, 1er février 2012

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 19:40

Dans son édition du 28 janvier, L’Alsace a consacré une page au parrainage des candidats à l’élection présidentielle par les maires de la M2A.

Les lecteurs auront surtout pu noter que les maires interrogés à ce sujet se classent en trois catégories : ceux qui ont déjà décidé quel candidat ils parrainent, ceux qui hésitent, et ceux qui refusent. Les uns et les autres ont émis leur opinion, comme il est d’usage en démocratie.

Mais à y regarder de plus près, on ne peut que déplorer qu’aucun des édiles n’aie saisi l’occasion de donner son opinion sur le système présidentiel actuel et ses dérives, dans le contexte d’une crise systémique et civilisationnelle mondiale, avec des enjeux et défis sans précédent.

Je sais bien que l’idéologie  «managériale» a fait beaucoup de dégâts dans toutes les couches de la société. Du coup, dans le déficit d’idées fleurissent les  «gouvernance»,  «management»,  «coaching»,  «benchmarking» et autres  «care» ou  «burn-out»…et que le sens de l’intérêt général s’est affaibli. Raison de plus, à commencer dans nos communes et territoires, que les élus s’attèlent à impliquer les citoyens dans une démarche participative qui permettra de freiner la régression démocratique que suscite, dans tous les champs de la politique, l’expansion de l’autorité des experts, spécialistes de tous ordres, qui rétrécit d’autant la compétence des citoyens, condamnés à l’acceptation aveugle des décisions émanant de ceux qui sont censés savoir, mais, en fait, pratiquent une intelligence parcellaire et abstraite qui brise la globalité et la contextualité des problèmes.

Face à ce dévoiement de la démocratie, qui nourrit la haine de l’autre, et profite aux replis identitaires et aux extrêmes droites, il faut du local au mondial et du mondial au local, mettre en œuvre une nouvelle approche institutionnelle, sociale et citoyenne dans la gestion de nos sociétés.

Dans l’immédiat, les classes moyennes et populaires ont tout intérêt d’agir pour mettre en échec la règle d’or merkozyenne qui vise à les sacrifier sur l’autel de l’austérité.

A cet égard, l’élection présidentielle leur fournit l’occasion de reprendre le pouvoir en rétablissant la primauté de l’Assemblée nationale sur l’exécutif pour que les lois adoptées visent à satisfaire l’intérêt général plutôt que l’avidité insatiable de quelques uns et que les choix politiques, en France, en Europe et dans le monde, servent l’humain d’abord.

Auguste Bechler

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