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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 21:15

Déclaration du PCF
Paris, le 20 septembre 2012

Fermeture de Fessenheim, une décision politicienne !

Lors de la conférence environnementale qui s’est tenue les 14 et 15 septembre, François Hollande a confirmé la fermeture de Fessenheim pour 2016. Rien de nouveau puisque cet engagement faisait partie de l'accord électoral bien mal ficelé entre EELV et le PS. Nous avions dénoncé, à l’époque, ces tractations de couloir.

La seule raison invoquée par le chef de l'Etat pour l’arrêt de Fessenheim est qu'elle est «la plus vieille centrale du parc». Cet argument ne tient pas. Nous disposons d’une autorité de sûreté indépendante qui, suite au terrible accident de Fukushima, a réexaminé la sûreté de toutes les centrales françaises. Elle a autorisé la poursuite du fonctionnement de Fessenheim moyennant des modifications de l’installation qui sont en cours de réalisation. Aucune justification technique ne s’oppose à la poursuite de son fonctionnement.

La question est ailleurs. Face aux défis environnementaux et sociétaux, un débat approfondi doit avoir lieu pour que nous puissions établir collectivement les bases de notre avenir et inventer le monde de l'énergie de demain. Les Français ne peuvent pas être mis de côté dans les prises de décisions sur les enjeux énergétiques. Tout doit être mis sur la table en toute transparence (technique et sécurité, possibilités d’amélioration, avis de l’ASN, coûts, conséquences financières, sociales et humaines, perspectives régionales, etc...).

Ce débat, éminemment stratégique, est celui de tout le pays. Il doit être mené dans la sérénité et ne peut être réduit à une seule de ses facettes, le nucléaire, ou confisqué à des fins politiciennes. C'est le véritable enjeu du débat public que continue de souhaiter le PCF.

Dans ce débat, les salariés ont plus que leur mot à dire. Le président de la République décide sans consultation de fermer une usine de 600 salariés statutaires, autant d’emplois intérimaires et prestataires. Plus encore, si l’on prend en compte tous les emplois induits dans le tissu économique, social des alentours de la centrale.

Cette décision est précipitée, mal motivée, et ne s'inscrit pas pour l'heure dans l'ambition de transition énergétique nécessaire. Cette dernière ne peut conduire à un renchérissement de l’électricité en France. On comprend dans ces conditions la logique de la proposition de F. Brottes d’inventer un tarif progressif axé essentiellement sur le rationnement de la consommation par le signal prix. Une autre voie est nécessaire et possible.

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 19:41

psa_1.jpgLa direction de PSA a officialisé, ce matin, son projet de suppression de 8000 emplois en France et de fermeture du site d'Aulnay en 2014. Cette annonce est catastrophique puisqu'elle signifierait, en réalité, la suppression de dizaines de milliers d'emplois dans le pays. Elle ne constitue pas, néanmoins, une surprise. Ces intentions avaient été révélées, voici un an, par la CGT. Depuis des mois, j'ai interpellé les pouvoirs publics sur cette question. L'ancien gouvernement a, bien évidemment, fait la sourde oreille.

L'arrivée de la gauche doit, de ce point de vue, marquer un changement radical.

Hier encore, j'ai interrogé Arnaud Montebourg, le Ministre du redressement productif, lors de la séance des questions au gouvernement.

Le chef de l'Etat, le premier Ministre, ne peuvent rester l'arme au pied.

Oui ou non va-t-on laisser la direction du groupe automobile qui a versé 200 millions de dividendes en 2011, décider la mise a mort d'usines modernes au seul profit des actionnaires? Oui ou non, va-t-on prendre les mesures qui s'imposent pour redresser l'industrie automobile dans notre pays? Oui ou non va-t-on inscrire à l'ordre du jour du Parlement, un texte visant à interdire les licenciements boursiers?  Les Député-e-s du Front de gauche sont déterminés à agir pour qu'il en soit ainsi, au plus vite.

Marie-George Buffet
http://www.pcf.fr/26283 

PSA supprime 8 000 emplois en France, dont 6 500 nets. Cette grande entreprise, dirigée par une famille française exilée en Suisse pour échapper aux devoirs fiscaux qui soutiennent notre République et le vivre-ensemble, a reçu des subventions publiques substantielles de la part de l'État : ce qui rend la situation d'autant plus scandaleuse !

La gauche est au pouvoir : elle doit prendre les mesures sociales d'urgence qui s'imposent aujourd'hui. Où est le "redressement productif" annoncé ? La crédibilité des socialistes est en jeu.

Briser des vies pour faire remonter un cours de bourse éphémère, voici où nous mène ce système économique absurde et cynique, où seule compte la cupidité des actionnaires.

Résistance !

Jean-Luc Mélenchon
http://www.facebook.com/JLMelenchon/posts/10151028762503750  

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 09:58
ecole-egaliteUn collectif budgétaire est nécessaire
pour que la rentrée scolaire se fasse dans de bonnes conditions.

Avec la défaite de Nicolas Sarkozy, l’étau qui enserrait l’enseignement public vient de se desserrer un peu. Mais changer un homme ne suffit pas, il faut changer de politique. L’école a besoin d’une loi d’orientation, élaborée avec tous les acteurs de l’éducation. Mais sans attendre, il faut préparer les conditions d’une rentrée scolaire qui soit meilleure que les précédentes. Les personnels l’exigent, les enfants en ont besoin. Et pour cela, il faut des moyens tout de suite !

C’est pourquoi nous demandons la mise en place d’un collectif budgétaire : il faut attribuer des moyens nouveaux à l’éducation sans attendre, pour assurer la rentrée prochaine dans de bonnes conditions.

Priorité au combat contre l’échec !

Il faut recréer les 2500 postes des RASED supprimés cette année en proposant aux enseignants mutés sur des postes ordinaires de réintégrer leur poste dans les équipes RASED et en recrutant les jeunes qui attendent sur liste
complémentaire.

Il faut relancer dès maintenant la formation des enseignants et des personnels. Pour commencer, il faut rétablir l'année de stage à mi-temps pour les lauréats du concours 2012, ce qui implique de créer environ 6 500 postes sous statut de la fonction publique d’État. Une politique de formation, avec un cadrage national et une coopération entre les universités et l’éducation nationale est nécessaire pour organiser et encadrer ce stage dans de bonnes conditions. Enfin, iI faut mettre en place dès la rentrée prochaine le pré-recrutement des futurs enseignants, pour reconstruire un vivier et démocratiser l’accès au métier.

Il faut rétablir pour la rentrée les postes supprimés dans la dernière vague, sous statut de la fonction publique d’État, en recrutant sur liste complémentaire. Le rattrapage des suppressions des années précédentes devra se faire au cours des rentrées prochaines. Priorité aux REP, aux zones rurales, et aux lycées professionnels, qui ont été les plus touchés.

L’école doit être gratuite !

Interdisons toute forme de demande de contribution financière des familles au frais de scolarité (sorties, etc.).

La France doit se donner les moyens d’une politique de progrès pour l’éducation. Nous n’accepterons pas que ces moyens soient prélevés sur un budget de l’État constant, donc au détriment des autres services publics (santé, justice, police de proximité, recherche, écologie, etc.). Ce serait injuste et inefficace : si l’ensemble de la vie sociale est fragilisée, l’école en souffrira nécessairement.

Il faut donc créer des ressources nouvelles, en réformant la fiscalité. Il faut rompre avec les politiques d’austérité imposées par les marchés financiers et l’Union européenne. Les dépenses publiques doivent sortir des mains des marchés financiers. Au prochain sommet européen, la France doit réclamer la création d’un fonds européen solidaire, social et écologique à gestion démocratique et abondé directement par la Banque centrale européenne, institution publique, pour financer les services publics de façon solidaire, partout en Europe.

Signez la pétition en ligne !

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 13:27

fralib"Monsieur le Premier ministre,

Passées sous silence au cours des dernières semaines de campagne de l'élection présidentielle, les menaces de plans sociaux drastiques se précisent et se multiplient aux quatre coins du pays. 3000 emplois en ligne de mire à Air France, 3000 également à PSA-Aulnay, 3000 encore à Carrefour, 10000 dans toute la filière de la grande distribution, des milliers encore à Fralib, Nouvelles Frontières, ArcelorMittal, Petroplus, SeaFrance, H2M ex-Québécor, Meryl Fiber, c'est une hécatombe annoncée.

Il nous paraît inacceptable que le gouvernement assiste impuissant à ces destructions massives de l'emploi industriel français alors que les Français ont exprimé avec force leur volonté de mettre un coup d'arrêt à ce gâchis et que votre gouvernement a affiché dans l'intitulé de son ministère l'ambition d'engager le redressement productif du pays.

C'est pourquoi, nous vous demandons instamment de prendre ce jour les deux décisions d'urgence qui s'imposent.

Premièrement, l'adoption d'un moratoire à effet immédiat sur les plans sociaux et licenciements jusqu'à l'entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale.

Secondement, l'inscription en priorité à l'ordre du jour de la rentrée parlementaire d'un débat sur les mesures anti-licenciements dès le début de la session. Nous vous proposons d'inscrire dans ce débat la discussion sur la proposition de loi contre les licenciements boursiers débattue au Sénat le 16 février dernier."

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
Nicole Borvo Cohen-Seat, sénatrice de Paris et présidente du groupe CRC
Roland Muzeau, député des Hauts-de-Seine  président du groupe CRC-PG
Paris, le 24 mai 2012.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 19:51
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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 14:00
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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 19:50

2012-03-05automobileSi Eric Besson, ministre de l’Industrie se déclare rassuré par le président du directoire de PSA Peugeot–Citroën, à propos de l’alliance avec l’américain General Motors (GM), on ne peut pas en dire autant des salariés des différents sites en France, dont celui de Mulhouse. Quelles que soient les supputations dont on les enfume, ils font la dure expérience que les dirigeants des deux firmes n’ont qu’une obsession : réduire leurs capacités de production en Europe. En effet, PSA qui est dans une logique d’implantation en Inde, au Brésil et en Chine, va supprimer 6800 postes, sans compter les fermetures programmées des usines d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et de Madrid en Espagne, et les menaces sur Sevelnord à Hordain (Nord). Quant à GM Europe, après 8000 suppressions de postes depuis 2009, il a fermé l’usine Opel d’Anvers (Belgique) en 2011 et envisagerait le même sort pour celles de Bochum (Allemagne) et Ellesmere Port (Angleterre).

Les syndicats de PSA, inquiets à juste titre, quant aux conséquences sociales d’un tel mariage, estiment nécessaire dans un premier temps, de réunir le comité de groupe européen et dans la foulée de rencontrer les représentants syndicaux américains de General Motors, allemands d’Opel et anglais de Vauxhall. L’urgence commande d’exiger une maîtrise nouvelle des échanges mondiaux. Cela pose la nécessité d’une refonte de l’OMC et l’arrêt de la course au moins-disant social, avec un suivi des stratégies des firmes multinationales et la coopération, sous l’autorité de l’ONU et de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). En l’occurrence, les salariés de PSA et de GM, qui sont les créateurs de richesses, doivent bénéficier de pouvoirs d’intervention leur permettant de maîtriser le contenu de l’accord entre les deux groupes.

Auguste Bechler

à lire aussi : PSA-General Motors: inquiétude pour l'usine de Sevelnord

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 10:30

Lors de ses vœux au monde éducatif, le candidat Sarkozy a présenté son programme pour l’école, dans la droite ligne des réformes mises en œuvre par le président… Les mesures proposées sont autant de nouvelles étapes dans la construction d’une école inégalitaire, où les élèves sont triés et sélectionnés dès le plus jeune âge, où les établissements et les personnels sont en concurrence les uns avec les autres et qui offre un accès au savoir différencié selon l’origine géographique et sociale des enfants.

Le PCF, avec ses partenaires du Front de Gauche, veut au contraire construire l’école de l’égalité. Tous les enfants sont capables d’apprendre. Construisons l’école qui offrira à tous un accès égal aux savoirs, sur tout le territoire. Pour cela, un service public national est nécessaire, avec des personnels en nombre suffisant, formés et sous statut de la fonction publique d’État.

Trier les enfants dès la 4e ? Non merci !

Nicolas Sarkozy a déclaré : « Il faut mettre fin aux faiblesses du collège unique tel que nous le connaissons ». C’est vrai ! Mais pour le PCF, le problème du collège unique n’est pas qu’il est trop unique, c’est qu’il ne l’est pas assez.

La recherche le montre : la difficulté scolaire est étroitement liée à l’origine sociale des élèves. En proposant de diversifier les parcours dès la 4e, Nicolas Sarkozy veut sélectionner les enfants en fonction de leur origine sociale et faire de l’école une machine à accroître les inégalités. L’enseignement professionnel pour les classes populaires, le général pour les autres !

Pour le PCF, au contraire, le collège unique reste à construire. Pour cela, il faut commencer par revenir sur la distinction entre socle commun et programme à l’école primaire, et enseigner à tous les mêmes contenus, de la maternelle à la fin du collège. Il faut repenser les programmes et les pratiques pédagogiques sur le modèle de l’enfant qui n’a que l’école pour apprendre. Ainsi, l'orientation dans les filières du lycée, professionnelles, générales et technologiques, se ferait sur la base d'un vrai choix grâce à un niveau maitrisé, et non plus par défaut. L’école construirait une véritable culture commune et donnerait à chacun les moyens de maîtriser ses choix.

La revalorisation de la voie professionnelle passe par plus d’enseignement, pas moins !

Pour ce qui concerne le lycée, Nicolas Sarkozy a annoncé une nouvelle attaque contre la voie professionnelle. Après le passage au Bac pro en trois ans, voilà qu’il propose de rendre l’alternance obligatoire en dernière année de bac pro et de CAP. Ce n’est pas une revalorisation, c’est une destruction systématique !

Ce que propose Sarkozy, c’est de diminuer encore le temps d’enseignement pour les élèves de filières professionnelles : moins d’heures passées avec un enseignant formé, c’est aussi moins de maîtrise des contenus et des pratiques enseignées.

En confiant la formation professionnelle au patronat, via l’alternance, la droite veut faire des économies. Du même coup, elle supprime aussi toute garantie concernant le contenu et la qualité de la formation dispensée, et met en cause l’accès à une qualification égale.

La revalorisation des voies technologiques et professionnelles passe par plus d’enseignement et pas moins ! Comme la voie générale, ces voies doivent construire et transmettre une culture commune ambitieuse, et donner à tous les élèves les moyens de poursuivre leurs études. Elle doivent aussi être qualifiantes : une formation commune doit déboucher sur une qualification égale. Ceci ne peut se faire que dans le cadre d’un service public national.

Nous avons besoin d’enseignants formés et maîtrisant leur métier.

Pour Nicolas Sarkozy, les enseignants devraient « accepter de nouvelles manières de travailler ». Avec la casse de la formation, les suppressions de postes et le recours massif aux heures supplémentaires, et récemment la tentative de mettre en place une évaluation managériale, le gouvernement a déjà enlevé aux enseignants la maîtrise de leur métier. Il les a bombardés d’injonctions contradictoires – faites réussir tous les élèves ! Récompensez les plus méritants ! Travaillez plus avec moins de temps et moins de moyens ! – et leur a fait perdre le sens de leur travail. Et maintenant, le candidat Sarkozy leur explique que pour répondre à « la réalité de la société d’aujourd’hui », ils devraient renoncer à leur statut et « être plus présents dans les établissements » !

Mais M. Sarkozy, enseigner est un métier qui demande du temps. Pour faire réussir tous les élèves, les enseignants ont besoin de formation initiale et continue, de temps pour préparer leurs cours mais aussi pour réfléchir sur leurs pratiques et les faire évoluer, de sécurité et de liberté pédagogique. Il faut en finir avec la tentation de diversifier les tâches des enseignants ou d’augmenter leur charge de travail. Et si on leur donnait plutôt les moyens de faire leur métier dans de bonnes conditions ? Toute la société a intérêt à des enseignants formés et maîtrisant leur métier. Le statut de la fonction publique d’État est la garantie d’un service de qualité sur tout le territoire.

Avec la LRU, la droite a déjà instauré la concurrence entre les universités. Voilà qu’elle veut faire la même chose avec tous les établissements scolaires !

D’après Nicolas Sarkozy, la LRU est une réussite. Il faut croire qu’il n’a pas mis les pieds dans une université depuis longtemps… Pénurie, suppressions de postes, précarité et management autoritaire règnent dans les facs « autonomes ». Et on voudrait nous imposer la même chose à l’école ?

Le candidat Sarkozy nous propose de donner aux établissements scolaires leur « autonomie » : de permettre aux chefs d’établissements de recruter et d’évaluer eux-mêmes leurs personnels… en fonction des moyens qu’ils auront été capables de trouver auprès des collectivités locales, des parents ou des entreprises du bassin d’emploi. Le résultat : une école inégalitaire, où chaque enfant aura droit à une éducation différente en fonction de son origine géographique et sociale ; un enseignement dégradé, fondé sur la concurrence plutôt que sur la coopération, entretenant le conflit et la peur de l’autre. Est-ce vraiment ce que nous voulons pour nos enfants et pour la société de demain ?

Pour le PCF, il est urgent d’abroger la LRU et d’en finir avec l’autonomie concurrentielle des établissements pour reconstruire un service public national, donnant un même accès aux savoirs à tous, sur tout le territoire.

Supprimer des postes est irresponsable, en créer de nouveaux est urgent.

Alors que l’école française est l’une des plus inégalitaire d’Europe, alors qu’avec la crise, l’aspiration à une éducation de qualité et à une formation qualifiante est de plus en plus forte dans la société, Nicolas Sarkozy se refuse toujours à investir dans l’éducation. Il faudrait « faire mieux avec les mêmes moyens ». Mais économiser sur l’école, c’est sacrifier l’avenir !

Les suppressions de postes mises en œuvre par la droite sont dangereuses et irresponsables. Il est urgent de revenir sur ces suppressions et de créer des postes à hauteur des besoins, sous statut de la fonction publique d’État.

Cela nécessite des moyens. Il faudra pour cela rompre avec les diktats des marchés financiers, avec la politique d’austérité imposée par l’Union européenne et avec le pacte euro+. Il faudra reprendre le pouvoir sur notre argent, en créant un pôle public bancaire et en donnant un nouveau rôle à la BCE. Dans la situation de crise que nous vivons, c’est la seule politique responsable, parce que c’est la seule politique qui ne sacrifie pas l’avenir pour ménager les intérêts d’une minorité.

http://reseau-ecole.pcf.fr/

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 13:11
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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 20:02

Mulhouse, le 10 janvier 2012

collectif-solidarite.jpgLe collectif de la Solidarité à Monsieur le Président de la République,

Vous venez à Mulhouse présenter vos vœux à la France solidaire.

Nous n’acceptons pas ce travestissement de la politique qui a été la vôtre : la solidarité est, grâce à vous, devenue un délit! C’est en effet sous votre présidence que les citoyens qui aident et assistent des malheureux dont le seul crime est d’être étranger sans statut tombent sous le coup d’une inculpation. Nous sommes fiers d’affirmer qu’à ce titre nous sommes tous des délinquants. Non, nous n’acceptons pas votre politique xénophobe!

Solidaires, nous le sommes avec tous les laissés pour compte de votre politique antisociale : pauvres, chômeurs, stigmatisés comme des fraudeurs potentiels, jeunes sans espoir d'accéder à un premier emploi, et la masse grandissante des travailleurs précaires...

Solidaires, nous le sommes avec ceux d'entre nous qui n'arrivent plus à se soigner correctement, face aux déremboursements, aux forfaits, au "reste à charge", à la hausse des tarifs de mutuelles...

Nous déclarons que, citoyens d’une France qui fut pionnière dans le domaine des Droits de l’Homme et du Citoyen, nous n’acceptons pas l’inégalité croissante dans l’accès aux droits fondamentaux : éducation, santé, travail, libertés…, et la destruction systématique qui constitue la base de votre politique : casse des services publics, casse de l'Ecole, casse du système de santé, des retraites, casse des libertés, et casse de la solidarité!

A notre tour, nous formulons un vœu pour l’année 2012 : que vous preniez enfin une retraite bien méritée ! Afin que nous puissions reconstruire ensemble une société solidaire, autour des valeurs qui sont les nôtres, et celles de la République, la liberté, l'égalité, et la fraternité.

COLLECTIF de la Solidarité

Premiers signataires :
AADA, ATTAC, Cimade 68, EELV Mulhouse-Trois frontière, Fédération Française des Motards en Colère 68, FSU, LDH section de Mulhouse et Colmar, Les Alternatifs, Marcheurs pour la Paix, MCM, MJCF, MNCP NPA, PCF, PG, SOS Racisme, Sud-solidaires Alsace...


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