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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 21:16

Les évènements de ces dernières semaines : les terribles catastrophes au Japon, la guerre sous supervision militaire et politique de l'OTAN en Libye et les élections cantonales en France ont quelque peu éclipsé les décisions que viennent de prendre récemment les ches d 'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE), sous l'appellation de "Pacte pour l'euro".

En effet, après le passage en force du traité de Lisbonne malgré le "non" français, néerlandais et irlandais, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, pacsés pour l'euro-austérité, à la suite du Conseil européen du 11 mars, ont scellé un pacte qui prône ni plus ni moins, que "l'assistance financière sera subordonnée à une stricte conditionnalité, dans le cadre d'un programme d'ajustement macroéconomique".

Autrement dit des plans d'ajustement structurels, comme pour les pays en voie de développement, "sous les auspices du FMI et de la Commission de Bruxelles".  Ainsi, la pression à la baisse sur les rémunérations du travail se fera à l'intérieur de l'UE vers le moins-disant social, mais aussi dans la compétition avec les salariés du Brésil, de la Chine ou de la Corée du Sud. Il est demandé aux gouvernements de presser les salaires dans le public pour aider le privé à extorquer plus de valeur issue du travail. Plus encore, l'impôt sur les sociétés serait harmonisé vers le bas. Le taux d'imposotion sur les sociétés est de 34% en France, de 29,8% en Allemagne. Le taux moyen européen est de 25,7%. De quoi faire jubiler les entreprises françaises du CAC40 qui ont engrangé quelque 84 milliards d'euro de profit pour la seule année 2010, soit 89% de hausse par rapport à 2009.

Quand on pense que le gouvernement Sarkozy comme la Commission européenne culpabilisent les citoyens  avec les déficits publics alors que l'alignement sur la fiscalité allemande conduit à abaisser l'impôt sur les grandes fortunes (ISF), déjà de 2 milliards pour l'année à venir, puis de 4,5 milliards, avec une baisse  de l'impôt sur les sociétés de 2 milliards, soit l'équivalent de deux fois le budget  de la Santé.

"Le pacte pour l'euro" porte bien son nom parce qu'il est un pacte avec et pour l'argent contre le social, contre le travail. C'est aussi avec cet objectif que Nicolas Sarkozy s'efforce de modifier la Constitution pour y inclure notamment l'interdiction des déficits publics, la réduction de l'ISF, le recul de l'âge de la retraite à 67 ans, le refus de toute augmentation de salaire, l'ouverture du risque de la dépendance aux assureurs privés, une inique contre-réforme des collectivités territoriales... Ainsi, c'est l'idée européenne au sens de la communauté européenne et de l'Europe  elle-même qui est désormais en cause avec ces projets. Il y a vraiment urgence à parer à des secousses de magnitude élevée.

Auguste BECHLER

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 19:16

Interprétant la Résolution de l'ONU à leur manière, les grandes puissances (néo)coloniales - USA, France et Grande-Bretagne, ont  privilégié l'intervention militaire en Libye, au lieu de faire le choix d'une transition démocratique pacifique. Sous le nom de marketing "Communauté internationale", elles jouent par médias interposés, sur l'émotivité des peuples pour leur faire oublier que  ce sont les Tony Blair, Nicolas Sarkozy, Sylvio Berlusconi et G.W. Busch qui avaient déroulé le tapis rouge devant Khadafi qui a su mettre en avant ses atouts : le pétrole et une volonté d'enrayer l'immigration illégale vers l'Europe. Plus grave encore, l'option guerrière choise risque d'exacerber les divisions tribales dans ce pays créé de toutes pièces par la colonisation italienne et qui présente la particularité de ne posséder ni Constitution, ni syndicats, ni partis politiques, ni de gouvernement réel. Il n'y a pas de société civile, pas de force sociale autonome organisée, à même de combler le vide créé par une éventuelle chute du régime. Rien d'étonnant d'ailleurs, que l'aggressivité diplomatique dont ont fait preuve MM. Sarkozy et Juppé, leur  reconnaissance du Conseil National de Transition libyen et leur choix de "frappes ciblées" se heurtent à une fin de non recevoir de leurs collègues européens ainsi que des dirigeants du Maghreb et du Proche-Orient. Les mêmes qui ont prôné une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, ne l'ont pas exigé lorsqu'en janvier 2009 les forces aériennes israëliennes ont bombardé la population civile de Gaza. C'est malheureusement la preuve, une fois de plus, que les droits de l'homme sont convoqués à leur guise par les Etats.

Devant la gravité de la situation libyenne, il est hors de question de confier au commandement de l'OTAN la conduite des opérations militaires. Il est urgent que l'ONU se réapproprie la maîtrise de sa résolution : commandement, définition des prérogatives  et des périmètres d'action.

L'histoire nous montre que la démocratie n'est pas un dogme que l'Occident, comme au temps des conquêtes coloniales, aurait vocation d'apporter aux peuples des pays arabes, qui plus est par des frappes aériennes. Non, la démocratie, pour eux aussi est une création continue qu'ils forgeront dans leurs luttes de classes. Les intérêts des magnats du pétrole ne doivent pas l’emporter sur ceux de ces peuples.

Auguste Bechler

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 20:11

Avant on ne s’imaginait pas que les risques de tomber malade, d’être viré, de perdre une main…n’étaient pas autre chose que la vie, voilà tout, çà c’était toujours comme ça mon dieu, pourquoi en serait-il autrement, ce qui est ne pourrait ne pas être ? En pourquoi en serait-il encore autrement ?

Personne à cette époque ne disait "travailler c’est vachement bien", travailler était vu comme une nécessité (économie de subsistance). Les paysans pauvres (c’est un pléonasme : l’usurier tuait plus que la guillotine pendant la grande terreur) allaient travailler quelques temps dans une usine histoire de gagner quelques sous dans les périodes où il n’y a pas de travaux dans les champs.

Plus tard, il fallait un peu moins de main d’œuvres dans les champs, quelques progrès agraires allaient alléger la lourdeur de certaines besognes, mais non l’insécurité et l’usurier.

Dans les usines, c’était l’inverse : ivrognerie générale, paludisme, véroles, tuberculoses, maladies infantiles mais encore mortelles, faillites, accidents mortels. A chaque fois un drame, à chaque fois un coupable : le destin, la faute à pas de chance… . Encore et toujours la même histoire, pour les uns un lit bien chauffé, un médecin attentif, une table avec fleurs et brioche…, un precepteur, une écurie, des actions et quelques obligations du trésor, on est pas fou, pour tous les autres (nos vieux) l’insécurité. Malgré quelques avancées comme le suffrage universel (sauf pour le sexe faible : les communistes ont-ils demandé le vote pour les femmes, à cette époque ou était-ce politiquement incorrect ?), la situation concrètement n’était guère enviable, il était temps de cesser de dire oui amen.

Pendant la deuxième guerre mondiale, l’entreprise a agi jusqu’au bout de sa logique propre (l’argent comme disent les américains n’a pas d’odeur) : les affaires d’abord les affaires, les suisses (toujours aussi petits) l’or des juifs gazés, Citroen Renault pour le covoiturage de la Collaboration, SNCF pour l’effort de guerre, les chimistes pour ce qui réparent et ce qui assassinent… enfin la guerre c’est un marché très juteux : une main d’œuvre enrôlée de force et un service d’ordre ultra décontracté du gland.

Durant cette période éclairante de l’histoire de l’industrie française et allemande, complémentaires alors pour lutter contre l’ennemi commun, le bolchevisme, le communisme, d’autres industries ont résisté, sans profit, sans accumulation comme seule motivation.

Cette résistance, jeune, rêveuse, imaginative, idéaliste, courageuse, intrépide, rêveuse, autodidacte, inconsciente a rédigé son testament : le programme économique et social du Conseil national de la Résistance.

Comme vous pourrez le constater, on y trouve des objectifs d’une troublante actualité.

Par cet article je remercie à ma façon toutes celles et ceux qui ne croyaient en aucun dieu et pour qui le seul devoir était de sortir de l’insécurité, du féodalisme économique et religieux. Sans attendre que l’establishment ait pitié de leur condition humaine, nos aïeux, sans internet, sans démocratie, ont gagné en mettant tout leur espoir dans le combat. Ces dizaines de milliers d’anonymes ont donné ce qu’ils ont de plus beau, leur jeunesse, pour imposer une société fondées sur d’autres valeurs que le féodalisme économique qui aujourd’hui revient par la porte du marché de l’emploi. Ces vies données à la patrie des travailleurs, l’Humanité, doivent rester dans notre mémoire collective, pour nous dire nous aujourd’hui qui ne risquons plus grand-chose, si ce n’est perdre son «emploi », quand on milite, pour nous qui avons une institution la Sécurité sociale contre l’insécurité de la maladie, de la vieillesse, de la maternité, de l’invalidité, du privé de travail. Nous aussi sommes capables d’espoir et d’esprit de résistance contre le fléau du XIX° mondial : le marché de l’emploi. Ce fléau et les camarades de la Résistance auraient été d’accord avec moi pour dire qu’il s’agit en réalité d’une inféodation du travail, une nouvelle façon d’aliéner notre travail. Je reviendrai sur ce problème dans un autre article.

Résistons

Très fraternellement.

Philippe Schlienger.

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 19:18

Réaction d'Evelyne VALENTIN, conseillère régionale d'Auvergne, Front de Gauche - PCF :

"J’étais, ce jeudi 3 mars, présente au rassemblement organisé par l’intersyndicale pour protester contre la politique du gouvernement de M. Sarkozy. La situation était surréaliste, toute la place était bloquée par d’importantes forces de police qui interdisaient tout mouvement aux quelques centaines de manifestants, déterminés, pacifiques et responsables. Lorsque ceux-ci ont voulu défiler dans le même esprit que les mobilisations de septembre-octobre, ils ont été gazés et frappés….. C’est scandaleux et honteux.

Il fallait cacher la colère populaire au Président venu parler des racines chrétiennes de la France comme jadis, il fallait cacher la misère à l’épouse du roi et à ses favorites. En quoi le défilé de ces citoyens aurait mis en péril l’ordre public ? Sans compter le coût d’une telle mobilisation policière.

Alors que tant de peuples se soulèvent pour la démocratie, on interdit par la force une manifestation au Puy en Velay. Une première ! et cerise sur le gâteau, si j’ose dire, cela s’est produit sur la place de la Libération, ainsi nommée pour honorer le sacrifice des résistants face à l’occupant nazi. Bravo !"

 

On peut lire / voir également :

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 20:03

Avec la présidence du G20 Nicolas Sarkozy comptait se refaire la cerise. Patatras ! Voilà que de Tunis au Caire, les peuples arabes sont en train de donner une expression concrète et positive à la sortie du colonialisme. Et  au lieu de s’en réjouir le président des Français fait partie de ces élites politiques qui craignent ce bouleversement et le commentent selon des grilles de lecture d’un autre temps, héritées du colonialisme.

En ce sens, le mini remaniement qu’il vient d’opérer consiste tout juste à changer de crèmiers alors qu’il faudrait changer de fonds de commerce aussi bien en  politique intérieure qu’en matière de relations internationales et diplomatiques. Or, tout ce qu’il propose reste dans la continuité de ses discours de Toulon et Dakar, de la chasse aux  Roms à la xénophobie d’Etat et à l’islamophobie.

La réalité mondiale d’aujourd’hui, c’est le fait que des mécanismes de domination comme le paiement de la dette ou les plans d’ajustement structurels peuvent s’appuyer sur des institutions mondiales comme le FMI, la Banque mondiale ou l’OMC qui organisent l’austérité contre les budgets sociaux et la privatisation des services publics.

Au plan politique, le soutien à des dictatures liberticides et corrompues est l’axe de la "Realpolitik"  des diplomaties occidentales.

A l’inverse, ce qui se passe en ce moment avec la révolution dans les pays arabes nous montre qu’il est possible de s’opposer au système de partage du monde entre les Etats riches, les entreprises transnationales et les régimes corrompus et despotiques. L’intervention populaire en France doit porter d’urgence sur l’annulation de la dette odieuse, la souveraineté alimentaire, le respect des droits fondamentaux sociaux, culturels , politiques et économiques, la dissolution de l’OTAN, la fin du système de la Françafrique, la fermeture  des bases militaires à l’étranger, le respect du droit à l’autodétermination des peuples dans le cadre de la charte de l’ONU.

Auguste BECHLER

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 22:14

Il n’aura échappé à personne que les magistrats alsaciens étaient pleinement solidaires de leurs collègues dans l’ensemble du pays en respectant le mot d’ordre de report des audiences. Et pour cause. Eux aussi sont confrontés à la baisse des effectifs dus à la RGPP ( « révision générale des politiques publiques » ) qui consiste à sacrifier le service public, la justice et les justiciables.

L’Union syndicale des magistrats, majoritaire dans la profession pointe la pleine responsabilité du chef de l’Etat dans les problèmes rencontrés par la justice. Et de ce point de vue, l’affaire de Pornic, après l’opération sécuritaire de Grenoble l’été dernier, représente la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En effet, à plusieurs reprises, des porte-paroles de la magistrature ont alerté sur les limites du système de Nicolas Sarkozy, système idéologique basé sur un certain nombre de mots d’ordre , comme l’efficacité traduite en chiffres, la fameuse culture du résultat, où le quantifiable l’emporte sur le qualifiable, ou encore la tolérance zéro. Pour eux, le baromètre sécuritaire traduit aujourd’hui l’échec de ce système. Donc, pour tenter d’être réélu, il s’agit de susciter une agitation verbale , avec des coups de menton et de stigmatiser des populations. On a toujours la même chose : lois répressives, augmentation des peines, plus de prisons, de reconduites à la frontière. Tout ce qui est proposé est à base d’exclusion et d’enfermement. En dehors de ça tout relèverait de l’angélisme et de la démission. Mais aucune des causes de la délinquance n’est réglée parce que ne reposant pas sur une vraie réflexion basée sur les acquis des sciences sociales et humaines. Ce qui est intéressant dans le manifeste intersyndical intitulé Les acteurs de la justice accusent les vrais responsables, c’est leur refus de couper la délinquance d’une politique responsable en matière d’éducation, de santé, d’économie, d’emploi. Approche que refuse le sarkozysme.

Auguste BECHLER

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 19:42

Sous prétexte d'un différentiel de compétitivité avec l'Allemagne, à partir d'une analyse très orientée, le gouvernement lance une offensive pour abaisser les cotisations sociales et les impôts des entreprises et flexibiliser davantage l'emploi. Après Laurence Parisot, Nicolas Sarkozy, Manuel Vals, Eric Besson, nous avons entendu les thuriféraires de la pensée économique dominante nous ressortir le mantra néolibéral du " si la France va mal, c'est parce que les coûts du travail sont trop élevés ". Tout ce monde a dû se régaler en entendant le ministre allemand de l'économie affirmer sans rire " Nous avançons avec des bottes de sept lieues, alors que d'autres suivent en marchant en canard ".

Opportunément, la patronne des patrons  oublie de préciser que le nombre d'heures de travail annuel en Allemagne culmine à 1310 heures quand, en France, nous en sommes plutôt à 1470 l'année dernière. De manière plus fondamentale encore, le Medef minimise systématiquement une statistique  pourtant essentielle : la productivité horaire des salariés français, notablement supérieure à celle des autres pays. Dans la même veine, tout ce monde se garde bien d'évoquer les 30 milliards d'euros offerts chaque année aux entreprises sous forme d'allégements de charges. Et si dans ce contexte on parlait du coût du capital? Le chômage et la pauvreté de masse explosent. Les salaires sont écrasés. L'investissemnt productif a chuté,de même que l'effort de recherche et développement : 2,16% c'est, en pourcentage du PIB, ce que représentent les dépenses R&D en 2010. En revanche, en 2009, les revenus distribués par les sociétés non financières, essentiellement  des dividendes, se sont élévés à 236,4 milliards d'euros. Ils ont été multipliés par 2,3 depuis 2000. A partir de 2004, leur montant a été supérieur à celui des investissements des entreprises. Entre 2008 et 2009, au coeur même de la crise, si les investissements ont diminué de 210 à 191,9 milliards, les revenus distribués  par les entreprises ont continué par monter, passant de 233,3 à 236,4 milliards d'euros.

Ce coût exorbitant du capital est l'un des facteurs qui explique la détérioration de la position de la France dans le commerce mondial. Cela d'autant que les dividendes ne représentent qu'une partie de l'énorme accumulation financière des entreprises.

Non, le coût du travail n'est pas trop élevé. C'est la rapacité de l'oligarchie qu'il faut attaquer. En ce sens, les propositions du Medef d'augmenter la TVA et la CSG pour réduire le coût du travail constitue une véritable supercherie. L'Heure est à une remise en cause radicale de l'usage de l'argent, public, comme celui, privé, issu du travail. Dès lors qu'on met un euro public dans une activité, le citoyen doit avoir le droit de demander des comptes sur l'utilisation de cet euro.

 

 

Auguste BECHLER    

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 20:23

Comment ne pas éprouver de la joie et de la fierté devant le mouvement démocratique et populaire tunisien qui a fait tomber Ben Ali. Certes, rien n'est encore joué, dans un contexte où il reste à déjouer les provocations des forces de police et les bandes armées financées par le dictateur en fuite, ainsi que les manoeuvres politiciennes de ceux qui l'ont soutenu inconditionnellement. Les défis sont immenses dans un pays qui a été privé de démocratie pendant plus d'un tiers de siècle. Les vrais acteurs de cette révolution - les syndicalistes, la société civile, les jeunes, les forces démocratiques qui avaient été réduites à la clandestinité - actuellement écartés des discussions concernant l'avenir de leur pays sont en droit d'exiger leur contribution à la construction d'une architecture constitutionnelle à la mesure des attentes du peuple qui  garantisse toutes les libertés, instaure un Etat de droit afin d'empêcher tout retour en arrière.

Il s'agit aussi d'en finir avec cette relation UE-Tunisie basée sur une application à la lettre des plans d'ajustement du FMI qui a permis à des groupes français et européens de faire main basse sur l'immobilier, le tourisme et des secteurs industriels comme l'habillement, la sous-traitance automobile ou même l'agroalimentaire, une relation qui tient plus du pillage que du soutien au développement.

Il est intéressant de noter que l'onde de choc provoquée par la chute de Ben Ali et les défis posés, suscitent chez les dirigeants des pays voisins du Maghreb la crainte de subir le même sort. Et que dire de l'agitation des chancelleries occidentales, même si c'est avec la discrétion qu'impose la caution qu'elles donnèrent à l'ancien régime. Récemment encore, Nicolas Sarkozy paradait en Tunisie en compagnie de Ben Ali, et le directeur général du FMI voyait en sa politique  un modèle pour les pays émergents. Sans doute cela explique t-il, mais sans la justifier, la scandaleuse attitude de la ministre Alliot-Marie qui alors même que des dizaines de Tunisiens étaient déjà tombés sous les balles de la police de Ben Ali, proposait au tyran le renfort de l'expertise policière  française pour réprimer les foules. Le gouvernement français aura du mal à faire admettre qu'il est maintenant aux côtés du peuple tunisien.

Auguste Bechler

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 12:35

Nicolas Sarkozy confond Alsace et Allemagne (en Alsace)
envoyé par guybirenbaum. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

 

Et "hoplà", une petite pirouette pour s'en sortir...

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 20:20

Monsieur le Président,
Continuez à vous aligner fidèlement sur la politique extérieure des Etats-Unis,
Réintégrez allégrement l’OTAN,
Soutenez sans réserve Israël dans ses actions d’extermination des Palestiniens,
Immiscez vous encore plus dans la politique intérieure iranienne ;
Prenez en France avec votre majorité une loi contre le port du voile intégral,
Poursuivez votre politique d’expulsion tous azimuts des ressortissants étrangers,
Renforcez encore le contingent français en Afghanistan malgré nos pertes militaires récurrentes ;
Mais ne vous étonnez pas si dans ces conditions nos concitoyens sont pris au hasard en otage ou pour cible à l’étranger.

Yves LOURDEL

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