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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 20:15

Alors que chaque jour de nouveaux faits illustrent la connivence entre les milieux d'affaires et le gouvernement, ce dernier s'obstine à présenter la facture aux plus pauvres et aux salariés.  Ainsi, sous prétexte de ramener le déficit public de 8% à 6% l'an prochain, le ministre du Budget  a une recette simple : tailler dans les dépenses sociales comme l'aide au logement, l'emploi de salariés à domicile ou l'allocation adulte handicapé.

Or, tout le monde convient que la première cause des déséquilibres budgétaires, c'est la crise économique provoquée par l'explosion de la bulle financière. Il faut donc en priorité s'en prendre aux marchés financiers et à leur mainmise sur l'économie. Faut-il rappeler qu'il y a dix ans, les 500 plus grosses fortunes françaises représentaient 6% du PIB.

Aujourd'hui c'est 14% ! Il y a trente ans, les revenus des grands patrons étaient au maximum de 40 fois le smic, ils sont aujourd'hui de 500 fois le smic. Entre 2004 et 2007, les revenus du patrimoine ont augmenté  de 46%, les revenus exceptionnels et les levées d'options de plus de 55%, tandis que les revenus du travail n'ont augmenté que de 11%. La part des salaires dans la valeur ajoutée des sociétés a perdu 10% depuis 1980. C'est ce déséquilibre qui met notre pays en crise.

Ce à quoi il faut s'attaquer ce sont les gaspillages privés, la spéculation, les privilèges d'une caste et non la dépense publique utile aux Français. Le gouvernement se trompe de cible. La sortie de crise appelle des réformes radicales s'attaquant à cette domination de la finance.
 
Auguste Bechler

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commentaires

Y
<br /> Désolé Gusti, NON le gouvernement ne se trompe pas de cible puisqu'il a été mis en place pour favoriser les intérêts des grandes fortunes contre ceux de la majorité des Français.<br /> Si la répartition entre capital et travail revenait à ce qu'elle était il y a une vingtaine d'années, l'ensemble des revendications des salariés pourrait être satisfait.<br /> C'est le pouvoir qu'il faut changer pour que les intérêts des prolétaires (ceux qui ne vivent que de leur force de travail) soient enfin pris en compte.<br /> Mais un tel changement ne se fera pas avec des partenaires réformistes. C'est sur l'union avec des révolutionnaires qui partagent ces idées qu'il faut s'appuyer.<br /> Yves LOURDEL<br /> <br /> <br />
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