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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:41

Déclaration du Comité Régional d’Alsace du PCF
Concernant l’accord du 22 janvier 2011, signé par les présidents des conseils généraux du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Région Alsace :

L’Alsace doit cesser d’être le terrain expérimental des mauvais coups de la droite !

Pour les communistes d’Alsace cet accord n’a rien d’historique : il consacre au contraire notre région comme terre d’expérimentation de la régression sociale, de la concurrence libre et non faussée chère à l’Europe libérale, et il éloignera les citoyens alsaciens des lieux de décisions qui leur sont les plus proches (la commune et le département).

Qu’on nous explique une bonne fois pour toute comment la droite alsacienne, soutenue par une partie de la gauche, compte supprimer le «millefeuille institutionnel», en rajoutant  l’intercommunalité, les métropoles et maintenant une «intercollectivité». La réversibilité annoncée de l’expérience n’est qu’un gadget visant à calmer l’inquiétude de ceux qui pourraient considérer l’UMP alsacienne comme aventureuse. Cet accord est en fait  l’acte 1 de la liquidation des départements.

Ces manœuvres sont des leurres habillés de «bon sens», visant à masquer le désengagement financier de l’Etat. Il s’agit de baisser la dépense des collectivités, accusée d’être responsable des déficits publics et de nuire à la compétitivité de l’économie. Il s’agit, en conséquence, de réduire les personnels jugés trop nombreux, en appliquant le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, en remettant en cause l’avenir même des services publics de proximité et en soumettant ces nouveaux secteurs au profit du privé.

Cette «intercollectivité» est un vrai cadeau fait au gouvernement par le trio Richert, Kennel, Buttner, qui facilitera ainsi le placement des collectivités territoriales sous la tutelle financière de l’Etat (sans maîtrise de la nouvelle contribution d’entreprise et avec des dotations de l’état gelées).

L’Alsace doit cesser d’être une terre utilisée pour expérimenter la restructuration du capitalisme. Au contraire, les Conseils Généraux pourraient devenir des pôles de résistance et de progrès démocratique, c’est pourquoi les communistes se battent pour l’abrogation de cette réforme des collectivités territoriales et pour faire des départements de véritables boucliers sociaux face à la politique sarkozyste qui fait payer la crise aux salariés.

Le 25 janvier 2011

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:06

Déclaration du Parti communiste français,

Paris, le 25 janvier 2011. 

La prime au mérite est une machine de guerre contre l'école de la république

Le Ministre de l’Education Nationale Luc Chatel a annoncé ce matin la création d’une prime au mérite pour les chefs d’établissements.

Ces critères « au mérite » sont une véritable machine de guerre contre l’Ecole de la république, l'accès aux droits et aux savoirs. Ils favorisent l’accroissement des difficultés des élèves et les inégalités sociales de réussite scolaire.

A l’heure où le gouvernement veut rendre les établissements autonomes laissant à la charge des collectivités locales leur financement, c’est une pression supplémentaire mise sur les chefs d’établissement et donc sur les établissements eux-mêmes.

La conséquence de leur mise en concurrence risque d’être dramatique ! Faute de moyens pédagogiques, ce principe de prime va pousser les chefs d’établissement à « recruter » de moins en moins d’élèves issus de familles populaires.

Les logiques de marché et la concurrence ne doivent pas être le leitmotiv des établissements scolaires ! L’école n’est pas une entreprise et les chefs d’établissement ne doivent pas être des patrons. 

Pour le PCF, l'éducation n'est pas à vendre. Elle doit être libérée du marché et gratuite ! C’est d’une transformation progressiste, dont l’école a besoin, pour satisfaire son rôle de service public, assurant partout et pour tous la qualité et l’égalité des conditions d’enseignement.

 

Le 25 janvier 2011

Déclaration d'ANDRE CHASSAIGNE                                                      

Député du Puy-de-Dôme

Monsieur Chatel, nous ne voulons pas de l’école-entreprise !

Après les annonces de suppression de 16 000 nouveaux postes d’enseignants pour la rentrée prochaine, le Ministre de l’Education Nationale, Luc Chatel est toujours à la pointe de la destruction du service public d’éducation. 

En grand spécialiste du « marketing » et de la « gestion des ressources humaines » qu’il est, il propose aujourd’hui la création d’une prime au mérite pour les chefs d’établissements !

Luc Chatel se rêve en PDG de l’école, en voulant transformer les chefs d’établissements en « managers » payés à la « performance » en fonction de leur capacité à appliquer les réformes libérales.

Avec la privatisation de l’enseignement, le Gouvernement propose de traiter une nouvelle fois les inégalités sociales en les confiant aux seules lois du marché. Il choisit d’ouvrir en grand la mise en concurrence entre les établissements, pour ne plus les financer et se détacher de l’exigence d’égalité des conditions d’éducation sur tous les territoires.

L’école n’est pas un marché, les chefs d’établissements ne doivent pas être des patrons ! Une autre transformation progressiste de l’école s’impose, pour être encore mieux un service public national, assurant partout la qualité et l’égalité des conditions d’enseignement et des objectifs.

À quelques semaines des élections cantonales, les citoyens auront l’occasion de s’opposer fermement à cette logique d’accroissement des inégalités territoriales, qu’éviteront bien sûr de rendre public les candidats de la droite dans les Conseils généraux !

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 19:42

Sous prétexte d'un différentiel de compétitivité avec l'Allemagne, à partir d'une analyse très orientée, le gouvernement lance une offensive pour abaisser les cotisations sociales et les impôts des entreprises et flexibiliser davantage l'emploi. Après Laurence Parisot, Nicolas Sarkozy, Manuel Vals, Eric Besson, nous avons entendu les thuriféraires de la pensée économique dominante nous ressortir le mantra néolibéral du " si la France va mal, c'est parce que les coûts du travail sont trop élevés ". Tout ce monde a dû se régaler en entendant le ministre allemand de l'économie affirmer sans rire " Nous avançons avec des bottes de sept lieues, alors que d'autres suivent en marchant en canard ".

Opportunément, la patronne des patrons  oublie de préciser que le nombre d'heures de travail annuel en Allemagne culmine à 1310 heures quand, en France, nous en sommes plutôt à 1470 l'année dernière. De manière plus fondamentale encore, le Medef minimise systématiquement une statistique  pourtant essentielle : la productivité horaire des salariés français, notablement supérieure à celle des autres pays. Dans la même veine, tout ce monde se garde bien d'évoquer les 30 milliards d'euros offerts chaque année aux entreprises sous forme d'allégements de charges. Et si dans ce contexte on parlait du coût du capital? Le chômage et la pauvreté de masse explosent. Les salaires sont écrasés. L'investissemnt productif a chuté,de même que l'effort de recherche et développement : 2,16% c'est, en pourcentage du PIB, ce que représentent les dépenses R&D en 2010. En revanche, en 2009, les revenus distribués par les sociétés non financières, essentiellement  des dividendes, se sont élévés à 236,4 milliards d'euros. Ils ont été multipliés par 2,3 depuis 2000. A partir de 2004, leur montant a été supérieur à celui des investissements des entreprises. Entre 2008 et 2009, au coeur même de la crise, si les investissements ont diminué de 210 à 191,9 milliards, les revenus distribués  par les entreprises ont continué par monter, passant de 233,3 à 236,4 milliards d'euros.

Ce coût exorbitant du capital est l'un des facteurs qui explique la détérioration de la position de la France dans le commerce mondial. Cela d'autant que les dividendes ne représentent qu'une partie de l'énorme accumulation financière des entreprises.

Non, le coût du travail n'est pas trop élevé. C'est la rapacité de l'oligarchie qu'il faut attaquer. En ce sens, les propositions du Medef d'augmenter la TVA et la CSG pour réduire le coût du travail constitue une véritable supercherie. L'Heure est à une remise en cause radicale de l'usage de l'argent, public, comme celui, privé, issu du travail. Dès lors qu'on met un euro public dans une activité, le citoyen doit avoir le droit de demander des comptes sur l'utilisation de cet euro.

 

 

Auguste BECHLER    

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 10:56

Après les thèmes sur la politique sociale, la démocratie, la santé, le prochain débat dans le cadre du programme populaire et partagé lancé par les partenaires du Front de gauche, portera sur les questions de l’Europe.

A ce travail nous souhaitons associer les syndicalistes, les acteurs du monde associatifs ainsi que tous les citoyens-nes qui cherchent une alternative politique, afin d’élaborer ensemble le contenu des grandes réformes de progrès social dont le peuple a besoin.

MERCREDI 26 janvier 2011 à 19h00
ACL St Fridolin , 9 rue des Pins – MULHOUSE
«Pour une Europe des peuples, quelle alternative ? »
Avec la participation de Olivier DARTIGOLLES, responsable du secteur «Europe» du PCF
et de Georges AUDRAS, président d’ATTAC 68

Les communistes sont invités à participer nombreux à ce travail initié par le PCF dont l’objectif est aussi d’élargir le Front de gauche en le rendant populaire.

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 20:23

Comment ne pas éprouver de la joie et de la fierté devant le mouvement démocratique et populaire tunisien qui a fait tomber Ben Ali. Certes, rien n'est encore joué, dans un contexte où il reste à déjouer les provocations des forces de police et les bandes armées financées par le dictateur en fuite, ainsi que les manoeuvres politiciennes de ceux qui l'ont soutenu inconditionnellement. Les défis sont immenses dans un pays qui a été privé de démocratie pendant plus d'un tiers de siècle. Les vrais acteurs de cette révolution - les syndicalistes, la société civile, les jeunes, les forces démocratiques qui avaient été réduites à la clandestinité - actuellement écartés des discussions concernant l'avenir de leur pays sont en droit d'exiger leur contribution à la construction d'une architecture constitutionnelle à la mesure des attentes du peuple qui  garantisse toutes les libertés, instaure un Etat de droit afin d'empêcher tout retour en arrière.

Il s'agit aussi d'en finir avec cette relation UE-Tunisie basée sur une application à la lettre des plans d'ajustement du FMI qui a permis à des groupes français et européens de faire main basse sur l'immobilier, le tourisme et des secteurs industriels comme l'habillement, la sous-traitance automobile ou même l'agroalimentaire, une relation qui tient plus du pillage que du soutien au développement.

Il est intéressant de noter que l'onde de choc provoquée par la chute de Ben Ali et les défis posés, suscitent chez les dirigeants des pays voisins du Maghreb la crainte de subir le même sort. Et que dire de l'agitation des chancelleries occidentales, même si c'est avec la discrétion qu'impose la caution qu'elles donnèrent à l'ancien régime. Récemment encore, Nicolas Sarkozy paradait en Tunisie en compagnie de Ben Ali, et le directeur général du FMI voyait en sa politique  un modèle pour les pays émergents. Sans doute cela explique t-il, mais sans la justifier, la scandaleuse attitude de la ministre Alliot-Marie qui alors même que des dizaines de Tunisiens étaient déjà tombés sous les balles de la police de Ben Ali, proposait au tyran le renfort de l'expertise policière  française pour réprimer les foules. Le gouvernement français aura du mal à faire admettre qu'il est maintenant aux côtés du peuple tunisien.

Auguste Bechler

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 12:35

Nicolas Sarkozy confond Alsace et Allemagne (en Alsace)
envoyé par guybirenbaum. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

 

Et "hoplà", une petite pirouette pour s'en sortir...

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 20:20

Monsieur le Président,
Continuez à vous aligner fidèlement sur la politique extérieure des Etats-Unis,
Réintégrez allégrement l’OTAN,
Soutenez sans réserve Israël dans ses actions d’extermination des Palestiniens,
Immiscez vous encore plus dans la politique intérieure iranienne ;
Prenez en France avec votre majorité une loi contre le port du voile intégral,
Poursuivez votre politique d’expulsion tous azimuts des ressortissants étrangers,
Renforcez encore le contingent français en Afghanistan malgré nos pertes militaires récurrentes ;
Mais ne vous étonnez pas si dans ces conditions nos concitoyens sont pris au hasard en otage ou pour cible à l’étranger.

Yves LOURDEL

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 10:44
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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 10:39

Voeux-PCF-2011.jpg

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 12:39

Le budget du Conseil général du Haut-Rhin, comme celui de l'ensemble des collectivités locales et territoriales pâtit du désengagement de l'Etat concernant les dépenses sociales et la suppression de la taxe professionnelle.
On sait déjà que la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) qui va remplacer la TP en 2011 sera bien moins élevée que prévue.

Alors que les dépenses sociales obligatoires augmentent, en témoigne l’explosion des allocataires du RSA, (+9,4% en un an), Charles Buttner ose déclarer : " On ne va pas mettre l'Etat en situation de rembourser des milliards qu'il n'a pas." et dans la foulée d'ajouter : "Est-ce qu'on n'a pas vécu au-dessus de nos moyens ?" Les allocataires, les salariés, les retraités, les chômeurs apprécieront.
Or, on sait que les transferts non compensés de l’Etat creusent un trou supplémentaire dans le budget du département de 65 M€ en 2011 pour cumuler à 240 M€ depuis cinq ans.
Pourtant la responsabilité de l’Etat est déterminante au titre des compétences en matière de cohésion sociale et territoriale. En refusant que l’Etat paye son dû, Buttner se fait le complice de la politique gouvernementale de désengagement qu’il soutient.

Comment peut-on accepter «d’effacer l’ardoise» du gouvernement envers les collectivités locales, alors que ce dernier a su trouver des milliards de deniers publics pour sauver les banques qui n’ont jamais cessé de spéculer.
L'argent existe. Une " positive attitude" dans ce contexte consisterait à demander au gouvernement de ne pas renoncer aux 4 milliards d'euros en maintenant l'ISF, à rétablir l'impôt des sociétés à 33,3% contre 8% actuellement, de taxer à 9,9% les revenus financiers, d'en finir avec les stocks options et parachutes dorés, de plafonner le niveau des salaires les plus hauts à 20 fois celui des salaires les plus bas de l'entreprise.
Ces choix fiscaux corrigeraient les inégalités sociales territoriales en stimulant une croissance réelle et l’emploi. Dans un contexte où ce sont les ménages qui font les frais de la crise alors que les entreprises du CAC 40 n’ont pas cessées de faire des profits.

Enfin, une initiative vraiment bénéfique pour nos deux départements d'Alsace consisterait en une coopération afin de créer un pôle financier public régional pour l'emploi, la formation, la recherche, le développement solidaire des territoires dans le respect de l'environnement.

Mulhouse le 16 décembre 2010

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