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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 21:43

Dimanche 18 novembre à la salle Léo Lagrange de Wittenheim, ont eu lieu les « Rencontres d’automne » de la fédération du Haut-Rhin du Parti Communiste Français.

La journée avait débuté à 10h30 par le débat sur le projet du Conseil Unique d’Alsace, auquel une soixantaine de personnes ont participé.

Un exellent couscous préparé par Jean Luc Faller a ensuite réuni 120 camarades, amis et sympathisant, avant le tour de chant de Daniel Muringer.

Les chansons progressistes et révolutionnaires de différents pays ont ensuite laissé la place au meeting.

Pierre Dhareville secrétaire départemental des Bouches du Rhône et membre du conseil national chargé de la laïcité et des relations avec les croyants était l’invité de la fédération cette année.

Un discours qui a pointé d’une part, la politique de F. Hollande qui, depuis six mois est dans la continuité de celle pratiquée par la droite et  N. Sarkozy. Et d’autre part, l’action des parlementaires communistes et du Front de Gauche qui s’acharnent à proposer des alternatives en déposant des dizaines d’amendements pour exiger du gouvernement un changement de cap à gauche. Sans être entendu !

C’est pourquoi le PCF lance une grande campagne pour imposer l’alternative à l’austérité décidée par le gouvernement sous la pression du patronat.

Une bonne entrée en matière pour les travaux des communistes qui vont réfléchir et débattre sur «Comment être utile à la France, à l’Europe, à l’Humanité ? Être utile à ouvrir des chemins nouveaux d’émancipation», d’ici le 36ème congrès qui aura lieu du 7 au 10 février.

On ne lâche rien !

 


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WITTENHEIM 2012 007

WITTENHEIM 2012 022

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 21:29

Lundi 19 novembre, la direction nationale et la fédération du Val de Marne du PCF ont rendu un hommage à Georges Marchais à l’occasion du quinzième anniversaire de sa disparition, en présence de sa famille et de nombreux camarades.

Issu de la grande famille des mineurs de potasse, j’ai été élu secrétaire de la fédération du Haut-Rhin du PCF en 1969. C’est à ce titre qu’il m’a été donné de rencontrer pour la première fois, avec mes camarades des autres départements, Georges Marchais. De ce premier contact j’ai gardé le souvenir d’un dirigeant, bien que confronté à de lourdes responsabilités dans le contexte politique national et international d’alors, profondément humain, à l’écoute des préoccupations et projets dont les communistes haut-rhinois m’avaient chargé de lui faire part.

A partir de 1976, en tant que membre du comité central j’ai eu l’occasion de le côtoyer très régulièrement et d’échanger avec lui. En été 1977 il consacré une semaine entière à entrer personnellement en contact, aussi bien avec les travailleurs des usines, des bureaux, des services publics, qu’avec les différentes catégories d’agriculteurs d’Alsace, porteur de propositions audacieuses pour l’actualisation du programme commun des partis de gauche. Il avait une vision lucide sur le fait que déjà à l’époque, le système capitaliste étendait son exploitation à l’échelle de la société française tout entière et que, dans ces conditions rien ne pouvait réellement et durablement changer dans notre pays sans l’union en un puissant rassemblement largement majoritaire de tous les hommes, de toutes les femmes qui ont intérêt au changement. Ce fut aussi l’occasion pour lui d’affirmer solennellement que, le PCF s’était engagé au niveau des institutions afin que la mère-patrie qui a sacrifié sur l’autel de la collaboration de classe, les jeunes Alsaciens-Mosellans par l’incorporation de force dans la Wehrmacht, leur reconnaisse enfin le statut de victimes du nazisme.

Jamais je n’oublierai l’ambiance à la fois de liesse et d’espoir combatif, que George Marchais avait su transmettre à la foule nombreuse de femmes, d’hommes et de jeunes gens, rassemblés au grand meeting qu’il avait animé à la salle des fêtes de Wittelsheim.

Auguste Bechler

fete fed-1977tif

photo mise à disposition par Pierre Dolivet

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 11:09

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées samedi 17 novembre à Mulhouse, pour exprimer leur indignation face à la nouvelle agression du gouvernement israélien contre le peuple palestinien.

Contre la nouvelle agression israélienne

Pour l’arrêt des bombardements sur Gaza

Pour la levée immédiate du blocus de Gaza

Pour un Etat palestinien admis à l'ONU

Contre l'impunité permanente d'Israël

Pour des sanctions contre l’Etat israélien

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12-11-17-gaza 0152 copie

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 20:29

10 novembre Nouveaux adhérentsInvités par Pierre Laurent, c’était avec une légère émotion et beaucoup de curiosité que nous nous sommes rendus au siège du PCF dans le cadre de l’enterrement de l’enterrement du parti adressé à la presse qui nous maltraite en général. Impatient de découvrir ce siège historique qu’est ce célèbre bâtiment construit par l'architecte communiste brésilien Oscar Niemeyer qui d’ailleurs pour l’occasion, nous a été présenté dans son contexte architectural et historique en première partie.

Est-ce ces salles de réunions chargées d’histoire et du souvenir de rendez-vous historique tel que la venue de Nelson Mandela après sa libération, les œuvres contemporaines dans le grand hall d’accueil du bâtiment ou les photographies murales noir et blanc des combats passés ce siècle dernier qui renvoient cette atmosphère si particulière donnant le ton et la profondeur du combat dans la maison des communistes. Le fait est que l’on se sent tout de suite à l’aise tout en étant impressionné par la magie du lieu…

Les nouveaux adhérents toutes classes d’âges, d’origines sociales ou ethniques confondues se découvrent peu à peu au café le matin, certains se reconnaissent ou se sont déjà croisés lors de leurs actions militantes dans leurs régions respectives, d’autres remplissent pour cette occasion leurs bulletins d’adhésions. Tous attendent avec impatience le début des conférences dans l’imposant et admirable dôme Niemeyer qui est la salle de réunion du comité national. Les salutations entre camarades s’enchainent, l’atmosphère est détendue et joyeuse, ce qui frappe le plus, c’est de voir autant de gens aussi convaincus que soi d’avoir fait le bon choix en s’engageant au parti, conscients de l’importance et de la dureté du combat à mener.

Tous réunis dans ce fameux dôme, la cérémonie pouvait désormais commencer, au premier regard des post-it colorés disposés de façon désordonnée sur les tables allaient nous permettre d’écrire par la suite des messages ou idées clés et de se les faire passer tout en étant libre de prendre la parole pour expliquer les raisons de son engagement au parti communiste Français.

Les témoignages s’enchainent et nous amènent parfois du rire aux larmes, les routes et raisons pour arriver au parti sont nombreuses mais finalement l’ambition de tous et toutes est commune. Certains ont été touchés par la campagne du front de gauche et comprenant la nécessité de participer et de s’engager dans le débat politique ont choisi le PCF pour traduire concrètement leurs engagements. D’autres sont d’anciens militants effacés mais reconquis par l’ouverture qu’a entrepris le PCF et son impulsion dans la création et la construction du front de gauche , d’autres encore sont revenus après une période de désaffection pour le parti lors du commencement de sa mutation en avouant que leur famille politique leur manquait.

Les militants communistes sont reconnus de tous les combats, présents sur le terrain même en dehors des périodes électorales, ce qui entraine et motive ces nouveaux adhérents qui estiment que seul le PCF et le front de gauche permettra au peuple de s’émanciper et de répondre à ses aspirations profondes. Ceci était confirmé par la présence et l’intervention de ces syndicalistes CGT qui ont donné une saveur particulière au moment lors de leurs témoignages et rendait une forme de consécration pour le travail et l’engagement de tous les camarades communistes avec déjà plus d’ancienneté.

Puis vint l’intervention de Pierre Laurent, calme et fidèle à cette image sereine qu’il dégage, rappelant son premier métier de journaliste à ses confrères en préambule, les invitant à réviser leur grille de lecture sur le parti communiste Français de façon taquine mais respectueuse. Galvanisant un peu plus l’auditoire dans la salle, l’importance de la préparation du congrès peut à présent être évoquée ainsi que les grandes lignes et sujets que les communistes devront discuter et approuver pour les trois ans à venir. Là encore les militants pouvaient reprendre la parole pour exprimer leurs premières réactions à chaud sur les différents textes qu’ils avaient pu lire et qui seront présentés pour le congrès. Certains avaient été touchés par le texte de la riposte, d’autres avaient déjà lu le texte de base commune mais au final tous était pour que ce merveilleux moment de renaissance de la gauche progressiste continue et s’amplifie encore dans le temps et que les communistes en soient des acteurs incontournables.

Un très beau mais court moment venait de se finir mais le fait que le parti communiste Français est bel et bien vivant, force de proposition, et influent dans notre société amène à se sentir fier d’y appartenir et renforce notre détermination dans les différentes luttes ou combats à venir…

Y. B.


Pierre Laurent lors de l'enterrement de... par CN-PCF

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 20:44

La fédération du Haut-Rhin du Parti communiste français a le plaisir de vous inviter à ses Rencontres d’automne

DIMANCHE 18 novembre 2012 de 10h30 à 17h30
Espace Léo Lagrange, 4 rue du Vercors- WITTENHEIM

Programme :

10h30 Débat : «Conseil Unique d’Alsace : un bien ou un mal pour les alsaciens ?»

12h00 Apéritif offert par la fédération

12h30 Repas Couscous - fromage - dessert - café

14h30 Concert de Daniel MURINGER

15h30 Meeting avec Pierre DHARREVILLE, dirigeant national chargé de la laïcité et des relations avec les croyants.

Exposition - Stands partenaires - Librairie- Buvette - Tombola

Renseignements et réservations pour le repas au : 06.85.05.17.13 ou par mail : pcf_68@libertysurf.fr

muringer

Daniel Muringer

 dharreville

Pierre Dharreville

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 19:08

Des études récentes montrent que les dépassements d’honoraires fournissent plus du tiers des revenus des médecins les plus riches. Les 1% des médecins libéraux aux plus hauts revenus touchent 32.000 euros par mois au seul titre des dépassements, en plus de leurs 42.000 euros par mois au titre des honoraires au tarif Sécu…
On sait également que certains praticiens hospitaliers touchent jusqu’à 50.000 euros par mois grâce leurs consultations privées données au sein de l’hôpital public.
Or, aux récentes négociations sur l’encadrement des dépassements on a glissé de manière habile à une discussion sur la revalorisation nécessaire des honoraires d’une majorité de médecins insuffisamment reconnus, voire en voie de paupérisation.


Pour clarifier le débat quelques données statistiques s’imposent.
97% des Français sont payés moins que les médecins libéraux. En 2008, les médecins spécialistes libéraux ont déclaré en moyenne environ 10.100 euros par mois de revenus à l’administration fiscale ; les médecins généralistes libéraux, environ 6.400 euros par mois.


Comparons. Dans la population active française, le revenu fiscal médian des ménages s’élevait au même moment à environ 1.700 euros par mois (50% des personnes déclaraient moins que ce niveau, 50% des personnes déclaraient plus). Au final, le niveau moyen des revenus des généralistes libéraux les situe parmi les 3% les plus riches de nos concitoyens ; celui des spécialistes libéraux parmi les 2% les plus riches.
On peut remarquer également que l’attractivité des rémunérations est devenue un argument explicite dans le choix des spécialités d’internat ou des modes d’exercice. Sur les forums Internet de carabins, on n’a plus honte à dire qu’on cherche à gagner beaucoup d’argent.


Quelques années plus tard, ces mêmes étudiants livreront un serment solennel lors de la soutenance de leur thèse de doctorat : «Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire…»


Mettons tout ça en face d’une enquête de l’institut CSA, qui indique qu’un Français sur cinq renonce très fréquemment à se soigner. C’est en majorité par manque d’argent. Dans 41% des cas, ils jugent que le remboursement est insuffisant et, dans 18%, ils renoncent parce qu’il n’y a pas de prise en charge. Cette enquête montre que les plus exposés sont les jeunes, les chômeurs et les assurés sociaux sans mutuelle. Ces catégories se plaignent surtout des déremboursements des médicaments, des franchises médicales et des dépassements d’honoraires. En 2011, les montants facturés au-delà du barème de la Sécurité sociale, c’est 2,4 milliards.


Dans une autre enquête publiée par Médecins du monde en 2006, il apparaissait déjà, que les refus de donner rendez-vous à des personnes d’origine étrangère qui bénéficient de l’aide médicale d’Etat (AME) avaient atteint un niveau inquiétant. Aujourd’hui plus personne ne parle de cette situation. On parle de la mise en place d’un «contrat de soin» pour permettre de minimiser les dépassements pour les plus démunis, mais rien de formel pour éviter que ne perdure la discrimination dont sont victimes les bénéficiaires de la CMU et de l’AME.


Le jour où un gouvernement aura le courage d’encadrer strictement les honoraires des médecins, au nom de la santé publique et de la maîtrise des comptes de l’assurance maladie, certains de ces étudiants qui raisonnent en «kilo-euros» donneront peut-être la préférence aux métiers de la finance ou du pétrole.
Cela créera un appel d’air pour des candidats issus de milieux mois favorisés pour lesquels un revenu «normal» se situera plus à un niveau plus proche du revenu médian de la population générale; et plus généralement à des candidats motivés non tant par l’appât du gain que par le sens d’une mission au service d’autrui.


Auguste Bechler

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 22:20

Le contexte dans lequel a débuté le marathon budgétaire à l’Assemblée nationale est notamment marqué par la montée au créneau du MEDEF. Sa patronne, véritable madone du profit immédiat, porte-parole du fameux «mouvement des pigeons» est sur le front jour et nuit et n’arrête pas de marteler que la France a besoin d’un «choc de compétitivité».

En clair, pour Laurence Parisot, ce «choc» ça doit être 30 milliards d’euros de baisse de cotisations patronales.

Ce serait le minimum pour réduire l’écart avec l’Allemagne, arguent-ils, plaidant pour un transfert, notamment, sur la CSG et la TVA hors produits de première nécessité. Le tout « sur deux ans, trois ans maximum ». Autrement dit, rien d’autre qu’une baisse rapide et générale du coût du travail

De son côté, Denis Kessler, idéologue patenté du patronat et PDG de Scor (réassurance), juge qu’il aurait fallu ajouter à la première règle d’or sur l’équilibre budgétaire une deuxième règle d’or stipulant que l’essentiel de l’ajustement budgétaire doit être supporté par la sphère publique. En clair, taillons allègrement dans les investissements et les services publics pour mieux préserver et accroître les aides aux entreprises, qui engloutissent 170 milliards d’euros d’argent public par an actuellement et dont l’efficacité reste à prouver. 

Que fait le gouvernement face à cette offensive ? En quelques heures il a cédé à un groupe de financiers refusant une imposition normale des plus-values qu’ils réalisent en cédant leur entreprise avant 10 ans d’existence. Et, faute d’une véritable réforme de l’imposition des entreprises, il se prive de 50 milliards de recettes. Pire, pour donner des gages à la Commission européenne, invitée dans le débat budgétaire au Parlement, il n’a pas attendu le vote de la règle d’or de réduction des déficits pour l’appliquer à tous les budgets du quinquennat.

Face à cette situation inacceptable, il y a lieu d’exiger un budget de combat qui permette à la France de sortir de la crise. La poursuite des politiques d’austérité nous emmène dans le mur. Il s’agit de récupérer les milliards qui s’enfuient dans les paradis fiscaux, qui échappent à l’impôt, afin de relancer la dépense publique et sociale sans léser les couches populaires et les classes moyennes. Notre pays a besoin d‘une véritable réforme de l’imposition des entreprises, favorisant celles qui créent de l’emploi, investissent dans la recherche, la formation et les salaires, et pénalisant celles qui préfèrent distribuer des dividendes.

Auguste Bechler

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 22:16

Au Mondial de l’automobile, selon l’article paru dans L’Alsace du 28 septembre, Philippe Varin, président du directoire de PSA, a saisi l’occasion de justifier son plan de «suppression de 8000 emplois en France, dont 3000 liés à la fermeture du site d’Aulnay».

L’argument invoqué par lui repose sur un effondrement du marché européen de l’automobile en 2012 et 2013. Il revendique donc de peser sur l’emploi et le coût du travail pour restaurer les marges du groupe.

Pourtant, si les tensions sur le marché automobile en Europe sont incontestables, la réalité de la situation du groupe PSA et la nature des difficultés auxquelles il est confronté ne permettent pas de justifier ce plan de massacre de l’emploi.

Rappelons que les années 2009 et 2010, ont démontré que le potentiel de vente du groupe avec la baisse des prix unitaires de véhicule (ristourne allant jusqu’à 30%) et donc la hausse du pouvoir d’achat des ménages n’est pas contradictoire avec le développement de l’activité et la réalisation de bénéfices pour l’entreprise. C’est bien la preuve que, loin d’être le résultat d’un coût du travail trop élevé, la contraction des ventes de PSA sur le marché européen est directement consécutive à un manque de pouvoir d’achat des ménages européens.

Or, au lieu de prendre en compte cette réalité, Philippe Varin a choisi une nouvelle orientation stratégique en direction des pays émergents qui s‘est traduite par une double dynamique de délocalisation des sites de production et de maintien des prix unitaires élevés sur les véhicules vendus en Europe, visant à accroître les marges de l’entreprise et maintenir un haut niveau de dividentes. Cette orientation prise sans concertation avec les salariés, s’est soldée par un échec, notamment avec le décrochage des pays émergents et donc un enfoncement du groupe dans les difficultés financières restreignant au moins temporairement sa fenêtre de tir.

La sécurité financière de PSA a reculé de 3,735 milliards d’euros et son taux d’endettement est passé de 9% en 2010 à 23% en 2011. Une fragilisation que les marchés ont immédiatement sanctionnée. Conséquence : la dégradation de ses ratios d’endettement et l’affaiblissement de sa sécurité financière a conduit à la dégradation de sa note et donc au renchérissement de ses emprunts, face à ses concurrents.

Voilà pourquoi la direction du groupe PSA a choisi de restaurer ses marges de manœuvres et inscrit dans sa logique la liquidation du site d’Aulnay, les suppressions de postes des sites de Rennes, de Sevelnord, de Poissy de Poissy et de Mulhouse, voire de Madrid. A elles seules ces suppressions d’emplois devraient rapporter 1 milliard de liquidités supplémentaires.

Mais c’est aussi pour cette raison, avec celle de concurrencer les productions low cost de ses concurrents sans modifier sa gamme de production (PSA ne fait pas de véhicule low cost), qu’il envisage la restructuration de son activité automobile et la remise en caus e des accords salariaux dans le groupe.

Il convient donc rappeler avec force : le moratoire aux licenciements, c’est maintenant ! Et de prendre au pied de la lettre les déclarations du ministre du Redressement productif sur la nécessité d’étudier la mobilisation de fonds publics au service du développement industriel, en l’occurrence de celui de l’industrie française de l’automobile.

Auguste Bechler

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 20:56

assemblee-nationale_0.jpgLa semaine dernière, lors de son intervention à la tribune de l'Assemblée nationale, le premier ministre avait fini par lâcher le morceau en reconnaissant que pas une seule ligne du traité budgétaire européen signé par Sarkozy et Merkel n'a été modifiée. Après des semaines bien peu glorieuses pour l'exécutif, embarqué dans une ratification sans débat, privant nos concitoyens et concitoyennes d'une juste information leur permettant de se forger leur propre opinion, sans la moindre prise en considération des propositions des forces progressistes (politiques, syndicales et associatives) mobilisées contre l'austérité, la ratification du TSCG ce jour à l'Assemblée nationale est une mauvaise action contre la démocratie et contre l'idée européenne. Triste spectacle. Avoir été élus sur la base du « changement, c’est maintenant! », pour se retrouver, cinq mois plus tard, au côté de la droite sur un sujet aussi essentiel et structurant, constitue une faute qui, tôt ou tard, aura un prix politique.

En s'opposant à cette ratification, les 17 députés PS qui n'ont pas oublié cette promesse ont fait le bon choix, celui du respect de la parole donnée. L'abstention de 14 députés de gauche souligne aussi un grand malaise car la vérité est têtue : l'austérité est en échec partout en Europe avec une flambée du chômage, une destruction massive des emplois, une aggravation des conditions de vie, une saignée des peuples pour satisfaire les marchés financiers.

La bataille se poursuit au Sénat où Pierre Laurent présentera, dès demain, des perspectives européennes pour sortir d'une crise qui vire à la récession. Alors que l'on nous parle de plus en plus de "choc", "choc budgétaire", "choc de compétitivité", dans un climat où les tensions réapparaissent dangereusement, le seul "choc" attendu est celui d'une rupture avec une orientation injuste et  inefficace.

Par Olivier Dartigolles, le 09 octobre 2012

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 15:58

Les 20 et 21 septembre à Paris, les universités de Clermont-Ferrand, Lille III, Paris I et Rouen ainsi que la Société d’études robespierristes, ont organisé un grand colloque international d’historien-ne-s soucieux- ses de rappeler les héritages de la Convention et de la République.

Comme de nombreux lecteurs de la presse écrite, et d’auditeurs de médias radiotélévisés, je constate avec regret le silence fait autour de cette initiative. D’autant, que de nombreux débats, sous le quinquennat précédent, ont eu pour enjeux, réels ou prétendus, des questions liées à l’histoire et à l’identité et que diverses questions dites «mémorielles» agitaient la scène médiatique. Tout ça pour masquer que dans notre pays si soucieux de mémoire, aucune date ne marque dans le calendrier le jour de naissance de la République et aucune célébration officielle nationale ne rend hommage aux hommes qui abolirent la monarchie il y a deux cent vingt ans de cela.

Certes, des initiatives nombreuses célèbrent chaque année cette date anniversaire, mais l’Etat persiste à l’oublier. On objectera que la nation fête avec soin le 14 juillet comme un évènement fondateur, mais encore convient-il de rappeler ici qu’il ne s’agit pas du 14 juillet 1789 (jugé trop «violent») mais du 14 juillet 1790 où subsiste encore la monarchie.

C’est après l’assaut contre les Tuileries, le 10 août 1792 qu’une nouvelle Assemblée fut élue pour la première fois au suffrage universel masculin. Prenant le nom de Convention nationale, elle avait pour mission de rédiger une nouvelle constitution. Elle vota le 21 septembre sur proposition de Collot d’Herbois et de l’abbé Grégoire, un décret très court mais lourd de sens : «La Convention nationale décrète que la royauté est abolie en France.»

De fait, la Première République française naquit le 22 septembre, néanmoins aucune de ces deux dates ne figure aujourd’hui dans notre calendrier. On s’en doute, le souvenir de la période la plus radicale de la Révolution et surtout celui de la Terreur nuisent à l’image de la Convention nationale et de son œuvre. Entendons-nous bien, il ne s’agit nullement d’ignorer les violences de cette période ni d’extirper les nombreux héritages révolutionnaires qui fondent encore notre démocratie et plus encore les idéaux gravés sur les frontons de nos édifices publics.

Nourrie des réflexions des Lumières, notre République constitue bien le legs majeur de la Révolution de 1789. En associant le concept de liberté et de démocratie à la souveraineté de son peuple indivisible, elle a acquis une dimension universaliste et a nourri les mouvements d’émancipation en Europe et au-delà dans le monde. Pourquoi un tel oubli ?

Auguste Bechler

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